lundi 26 mai 2014






Pijani brod
Kad iz mirnih Rijeka zaplovih po svijetu,
Snosio već nisam kormilara volju:
Indijanci su ih uzeli na metu,
Pobivši ih gole na šarenom kolju.

Tako sam od britskog pamuka, mornara
I flamanskog žita oslobođen bio;
Kada presta graja mojih kormilara,
Poniješe me Rijeke kuda god sam htio.

U mahnitom pljusku oseke i plime,
Neviniji još, no dječji mozak, gore
Lomove i kaos podnijeh prošle zime
No rti što sežu daleko u more.

Pomorski moj nagon kršten bje u buri
Kad sam deset noći plutao na valu
- Što se vječno valja i za plijenom juri –
Bez čežnje za glupim očima na žalu.

Slađi nego djeci na kiselo voće,
Čamovu mi ljusku zelen talas probi,
Ispra bljuvotine, vino, nečistoće,
Kormilo i sidro razasu i zdrobi.

I od tog se časa kupam u poemi
Mora, protkan mliječnim sjajem vasione,
Zelen azur srčem, u kom gdjekad nijemi
Davljenik, zanesen, zamišljeno tone.

Gdje, kad iznenada sedefna modrina
Zore zadrhti od ružičastih šara,
Snažnije od vaše lire i od vina
Vrije gorki kvasac ljubavnoga žara!

Sad znam munju, trombu koja nebu liže,
Vrtloge i struje, večer i svanuće,
Što se ko golublje jato plaho diže –
Katkad vidjeh ono što se želi vruće.

Vidjeh sunce puno pjega čija vatra
Neznan užas budi, i gdje iz daljina
Vjetar, kao glumce antičkog teatra,
Valja vale, spori drhtaj žaluzina.

Snivah noć zelenu, punu snježna sjaja,
Zvjezdanim cjelovom kad se s mora slijeva,
Nečuvenog soka kruženja bez kraja,
Plav i žuti drhtaj fosfora što pjeva.

Slijedio sam vale, poput krda zloga
Kako o hrid biju i po više dana,
Bez pomisli da bi Marijanska noga
Ukrotila bijesnu njušku oceana.

Viđao sam, znajte, čudesne Floride
Gdje u oči tigra s ljudskom puti pada
Odsjev cvijeća, duga što se nebom vide
Napete ko uzde iznad sinjeg stada.

Ogromne sam bare gledao gdje gnjije
Levijatan usred vrše što ga sputa,
Vir gdje vrelom strujom u bonacu rije
I daljine što ih sivi ponor guta.

Led, srebrno sunce, sedefaste vale,
Žarki svod i brodski trup sred smeđe struje,
Gdje ko grane crna mirisa već pale,
Pune nametnika, orijaške guje.

Poželjeh pokazati djeci sva ta čuda,
Pjevajuće ribe, zlataste orade.
Morske pjene cvat bje kruna moga truda,
A snažni mi vjetar katkad krila dade.

Al ponekad, shrvan skitnjom na svom putu,
Razdragan sam slušo more kako ječi,
Vješajući na me pjenu crno-žutu;
Katkad bijah nalik ženi koja kleči,

Lutajućoj hridi što na sebi njiše
Modrookih ptica nečist, žagor glasan;
I dok lutah, preko užadi sve tiše
Klizali su vali davljenike na san.

Al ja, izgubljeni brod što s kosom kiše
U eter bez ptica s uraganom ode,
Te Hanzine lađe, ni Monitor više
Neće mu izvući pijan trup iz vode,

Slobodan, tek s trhom ljubičasta dima,
Ja, što provom param rumen zid visina,
Nosim omiljena jela pjesnicima
Od sunčevih trava i azurnih slina,

Koji hitam, posut iskrama planktona,
Luda daska s pratnjom hipokampa tamnih,
Dok pod maljem Srpnja pada poput zvona
Tamno-modro nebo u vir voda plamnih,

Koji drhtim, čuvši jecaj iz daljina
Behemot i gusti Maelstrom kad se pare,
Ja, vječiti tkalac beskrajnih modrina,
Sad evropske žalim lukobrane stare.

Vidjeh nebo kada zvijezdama se pali,
Bunovno, veslaču pristupno i drago:
Zar te ova noć snom izgnanstva zali
Jato ptica zlatnih, o buduća Snago?

Ali znam da odveć plačem. Svi već znadu
Gorka sunca, grozne lune, bolne zore.
Trpka ljubav pijanim mrtvilom me nadu.
O da kilj mi prsne, da me poždere more!

Kad za evropskom me vodom želje snađu –
Vidim crnu lokvu pred mirisno veče,
Kad čučnuvši kraj nje, tužno dijete lađu,
Krhku kao leptir, pušta neka kreće.

Vali, otkada vaša nemoć me ne satre,
Ja ne mogu tragom dereglija poći,
Prolaziti slavom zastava i vatre,
Niti podnijeti mirnih luka strašne oči.



 

Le bateau ivre

Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.

J'étais insoucieux de tous les équipages,
Porteur de blés flamands ou de cotons anglais.
Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages,
Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais.

Dans les clapotements furieux des marées,
Moi, l'autre hiver, plus sourd que les cerveaux d'enfants,
Je courus ! Et les Péninsules démarrées
N'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.

La tempête a béni mes éveils maritimes.
Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots
Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes,
Dix nuits, sans regretter l'oeil niais des falots !

Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sûres,
L'eau verte pénétra ma coque de sapin
Et des taches de vins bleus et des vomissures
Me lava, dispersant gouvernail et grappin.

Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème
De la Mer, infusé d'astres, et lactescent,
Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême
Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;

Où, teignant tout à coup les bleuités, délires
Et rhythmes lents sous les rutilements du jour,
Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres,
Fermentent les rousseurs amères de l'amour !

Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes
Et les ressacs et les courants : je sais le soir,
L'Aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes,
Et j'ai vu quelquefois ce que l'homme a cru voir !

J'ai vu le soleil bas, taché d'horreurs mystiques,
Illuminant de longs figements violets,
Pareils à des acteurs de drames très antiques
Les flots roulant au loin leurs frissons de volets !

J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies,
Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs,
La circulation des sèves inouïes,
Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !

J'ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries
Hystériques, la houle à l'assaut des récifs,
Sans songer que les pieds lumineux des Maries
Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs !

J'ai heurté, savez-vous, d'incroyables Florides
Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux
D'hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides
Sous l'horizon des mers, à de glauques troupeaux !

J'ai vu fermenter les marais énormes, nasses
Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan !
Des écroulements d'eaux au milieu des bonaces,
Et les lointains vers les gouffres cataractant !

Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises !
Échouages hideux au fond des golfes bruns
Où les serpents géants dévorés des punaises
Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums !

J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades
Du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants.
- Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades
Et d'ineffables vents m'ont ailé par instants.

Parfois, martyr lassé des pôles et des zones,
La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux
Montait vers moi ses fleurs d'ombre aux ventouses jaunes
Et je restais, ainsi qu'une femme à genoux...

Presque île, ballottant sur mes bords les querelles
Et les fientes d'oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds.
Et je voguais, lorsqu'à travers mes liens frêles
Des noyés descendaient dormir, à reculons !

Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses,
Jeté par l'ouragan dans l'éther sans oiseau,
Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses
N'auraient pas repêché la carcasse ivre d'eau ;

Libre, fumant, monté de brumes violettes,
Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur
Qui porte, confiture exquise aux bons poètes,
Des lichens de soleil et des morves d'azur ;

Qui courais, taché de lunules électriques,
Planche folle, escorté des hippocampes noirs,
Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques
Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ;

Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues
Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais,
Fileur éternel des immobilités bleues,
Je regrette l'Europe aux anciens parapets !

J'ai vu des archipels sidéraux ! et des îles
Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur :
- Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t'exiles,
Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ?

Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes.
Toute lune est atroce et tout soleil amer :
L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes.
Ô que ma quille éclate ! Ô que j'aille à la mer !

Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache
Noire et froide où vers le crépuscule embaumé
Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche
Un bateau frêle comme un papillon de mai.

Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames,
Enlever leur sillage aux porteurs de cotons,
Ni traverser l'orgueil des drapeaux et des flammes,
Ni nager sous les yeux horribles des pontons.









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