PRCF o bojkotu izbora za EU parlament
Boycott des Européennes
Dragi drugovi,
upućujemo vam kratku notu o bojkotiranju evropskih izbora.
Chers
camarades,
Nous vous
adressons une brève note sur notre campagne pour le boycottage des
élections européennes.
Već prije pet godina, PRCF je pozvao na „građansko apstiniranje“ u odnosu na evropske izbore. Taj stav su živo napadale reformističke instance, ali on je u potpunosti odgovarao ODBACIVANJU narodnih masa EU i Eura. Naročito su taj stav izražavali radnici i namještenici, sitni zanatlije i mladi od 16-25 godina: upravo one iste društvene kategorije koje su odlučno glasale ne na referendumu o nadnacionalnom ustavu EU u svibnju 2005. i čiji je „suvereni“ glas sramno zaobiđen od strane desnice i od Socijalističke partije (PS) budući da je parlamentarnim putem prihvaćen Lisabonski ugovor koji je nadomjestak Evropskog ustava.
Déjà il y a
cinq années, le PRCF a appelé à l’ « abstention citoyenne
» à propos de l’élection européenne. Ce mot d’ordre a
été vivement combattu par les appareils réformistes ;
mais il correspondait pleinement au REJET populaire de masse de
l’euro et de l’ U.E., particulièrement chez les ouvriers,
employés, artisans, petits paysans et jeunes de 18-25 ans :
exactement les mêmes catégories sociales qui ont massivement voté
non lors du référendum sur la constitution supranationale en mai
2005 et dont le vote prétendument « souverain » a été
honteusement contourné par la droite et par le PS (adoption
parlementaire du Traité de Lisbonne, ersatz de la constitution
européenne).
Razlozi zbog kojih smo navedeni na bojkot izbora za Evropski nadnacionalni pseudo-„parlament“ su jaki, recimo čak sve jači i jači.
Les raisons de fond qui nous amènent à boycotter l’élection européenne au pseudo- « parlement » supranational sont fortes, disons même, de plus en plus fortes.
S jedne strane to nam izgleda kao najbolji način da delegitimiramo tu instituciju i, ako je potrebno, EU koja se nalazi pod zaštitom transatlantske zajednice i zato nećemo sudjelovati na izborima koji ciljaju na to da joj dadu demokratski privid. Kako je pisao Lenjin, kad su bojkotirali carsku Dumu:
„…bojkot je sredstvo presudnije od napada, ne na oblike postojeće institucije, već bojkot dovodi u pitanje i samo njihovo popstojanje. Bojkot je izravna deklaracija rata starom režimu, direktan napad na njega.“ O.C.T. Str. 20.
D’une part
il nous semble évident que le meilleur moyen de délégitimer une
institution, en l’occurrence l’ U.E. chapeautée prochainement
par l’Union transatlantique, est de ne pas participer aux élections
qui visent à lui donner une apparence démocratique. Comme
l’écrivait Lénine, lors du boycottage de la Douma tsariste,
« … le boycottage est le moyen de lutte le plus décisif qui s’attaque, non pas à des formes d’une institution donnée, mais à son existence même. Le boycottage est une déclaration de guerre directe à l’ancien régime, une attaque directe contre lui ». O.C., T. 13, p. 20.
U našoj zemlji, neprežaljeni Jean Duclos koji je politički rukovodio Pokretom otpora komunista za vrijeme okupacije, bio je pozvao građane na bojkot drugog kruga izbora 1969. kad se vidjelo da građani nemaju „izbora“ osim dva kandidata euroatlantskog ishodišta, Pompidoua i Alaina Pohera (još se u Francuskoj sjećaju slogana „bijela kapa, kapa bijela“).
Dans notre
pays, le regretté Jacques Duclos, qui dirigea politiquement la
Résistance communiste sous l’Occupation, avait d’ailleurs appelé
les citoyens à boycotter le second tour de la présidentielle de
1969, quand il est apparu que les citoyens n’avaient le « choix »
qu’entre deux candidats de l’oligarchie euro-atlantique, Pompidou
et Alain Poher (on se souvient en France du slogan populaire du PCF,
« bonnet blanc, blanc bonnet »).
Sve više i više s EU pada maska „socijalne Evrope“ koju joj lijepi Partija evropske ljevice (PGE). Sve više i više Evropa biva nadahnuta grubo antikomunističkom i ugnjetavačkom politikom i miri se s aktivnim prisutstvom naširoko rasprostranjenih fašističkih i neonacističkih organizacija: sve više i više njezini nacionalni „prokonzuli“, ohrabreni vlastitim lokalnim oligarhijama, nastoje čak zabraniti ne samo komunističke već i progresivne snage koje se bore za razbijanje EU! U ovom času, EU poduzima sve moguće da destabilizira Ukrajinu, Siriju itd. i da ih uvede u rat kako bi opravdala rat za proširenje životnog prostora i to „euro-atlantskog“ prostora (a „francuski“ gazde cinično izjavljuju kako im „treba zraka“).
De plus en
plus, l’ U.E. tombe en effet le masque de l’ « Europe
sociale » que lui colle le Parti de la gauche européenne
(PGE). De plus en plus, l’ U.E. inspire des politiques
grossièrement anticommunistes et répressives et elle s’accommode
de l’active présence de larges organisations fascistes et
néonazis ; de plus en plus, ses proconsuls « nationaux »,
encouragés par leur oligarchie locale, tentent même d’interdire
les forces non communistes mais progressistes qui militent pour la
rupture de l’UE. ! En ce moment, l’ U.E. fait son possible
pour déstabiliser l’Ukraine, la Syrie, etc., les entraîner dans
la guerre civile, justifier une guerre visant à « élargir
l’espace vital » euro-atlantique (le patronat « français »
proclame cyniquement qu’il a « besoin d’aire »).
Ukratko, radi se , kako smo mi tvrdili već prije nekoliko godina, o „Novoj tamnici naroda“ koja je nosilac ogromnog društvenog nazadovanja, uništenja nacija, destruiranja nacionalnih jezika i kultura koje su sve žrtvovane galopirajućoj amerikanizaciji, a da i ne spominjemo glavni aspekt subjekta: nečuven pritisak – smrtonosan – na radničku klasu, i u manjem stupnju, no ipak, i na većinu „srednjeg staleža“ koji ne spada u vlasnike monopola. U tim slovima, bojkotirati evropski parlament znači poslati poruku koju će slijediti mase: rješenje nije „unutar“ EU i na „obrtanju u socijalnom pravcu evropske konstrukcije“, kako to želi Partija evropske ljevice (PGE); to je samo dimna zavjesa jer međunarodna radnička solidarnost, a i radnici, će masovno apstinirati od Gibraltara do Vilniusa – ne prolazi „kroz“ EU, već kroz borbu „protiv“ EU koja je u središtu cilja naše inicijative.
Bref, il s’agit, comme nous le disons depuis des années, d’une nouvelle prison des peuples porteuse d’immenses régressions sociales, de démolition des nations*, de destruction des langues et des cultures nationales sacrifiées à une américanisation galopante, sans parler de l’aspect principal du sujet : une oppression inouïe, mortelle, sur la classe ouvrière et, à un moindre degré mais les choses vont vite aussi pour elles, de la majorité des « couches moyennes » non monopolistes. Dans ces conditions, boycotter le parlement européen, c’est envoyer le message suivant aux masses : la solution n’est pas « à l’intérieur » de l’UE, la « réorientation sociale de la construction européenne » voulue par le PGE n’est qu’un rideau de fumée, la solidarité internationale des travailleurs – qui s’abstiendront massivement de Gibraltar à Vilnius – ne passe pas par la lutte « dans » l’UE, mais par la lutte « contre » l’ U.E., qui est le cœur de cible de l’ « Initiative ».
I to je tim istinitije što eurokrati, povezani s kapitalističkim monopolima, ne sakrivaju svoj osnovni cilj na tim izborima, a taj je da naprave skok prema „federalizaciji Evrope“, a to znači da izvedu supstituciju, odnosno zamjenjivanje Imperijem klasičnih država-nacija (isto tako kao što su multinacionalne države povezane historijom) dok nacionalne države moraju izgubiti na važnosti i postati podložne EU.
Et c’est
d’autant plus vrai que les eurocrates liés aux monopoles
capitalistes ne cachent pas que leur objectif principal après ces
élections est précisément de mettre en place le « saut
fédéraliste européen », c’est-à-dire la substitution d’un
Empire aux États-nations classiques (ainsi qu’aux États
multinationaux légués par l’histoire), lesquelles doivent presque
toutes être dépecées et asservies.
Boycotter
l’élection européenne nous semble donc cohérent avec la ligne
stratégique que nous défendons depuis notre fondation en janvier
2004, celle des « quatre sorties » (euro, UE, Alliance
atlantique, capitalisme) sous le double drapeau du droit des peuples
à disposer d’eux-mêmes, qui est au centre de l’ « Initiative »,
et de la révolution socialiste car pour nous, n’en déplaise aux
calomniateurs, il n’existe aucune « étape », aucune
« troisième voie » entre
la
sortie de l’UE par la voie progressiste et son débouché logique,
à l’issue des affrontements de classes géants que cela suscitera
certainement avec l’oligarchie « française » (notre
ennemi de classe principal) et la révolution socialiste qui est
notre perspective stratégique sous la bannière rouge du
prolétariat, de la faucille et du marteau et du marxisme-léninisme.
Alors qu’en
France F. Hollande se rallie ouvertement au patronat et au plan
« Hartz » de sinistre mémoire (ce personnage conseille
directement le gouvernement « français ») et qu’il
affiche son allégeance indécente aux diktats de Barroso et son rôle
funeste dans la déstabilisation de l’Ukraine, il semble nécessaire
de frapper un grand coup en ciblant l’adversaire de classe sur son
« maillon le plus faible », l’élection européenne :
déjà, il y a cinq ans, les peuples se sont majoritairement abstenus
en déclarant de fait, contrairement à M. Mélenchon et à M.
Laurent, « cette Europe n’est pas à nous ». Le
boycottage est en outre un bon moyen pour affronter, non seulement
l’euro-droite et les euro-fascistes (qui « critiquent »
l’UE, mais qui se présentent à ses élections supranationales,
mais aussi les sociaux-démocrates et leurs satellites
« euro »-communistes et « euro-«
écologistes », sans parler des euro-trotskistes partisans des
« États-Unis d’Europe ».
En outre, de
l’Espagne à la Grande-Bretagne en passant par l’Italie du nord
et l’Espagne, sans parler de la Belgique, une forme
d’euro-balkanisation de l’Europe occidentale est en marche sous
la houlette de l’impérialisme allemand et de ses alliés
« français »…
Naravno, mi sebi ne dozvoljavamo kritizirati Komunističku partiju Evrope koja će iz svojih političkih i historijskih razloga, razloga koji su njezini vlastiti, sudjelovati na tim izborima ako to sudjelovanje bude na radikalno euro-kritičkoj bazi, i koja će se na vlastiti način boriti za „četiri izlaza“. U odsutnosti (provizornoj ili ne, jer o tome se ne radi) Komunističke internacionale, mi mislimo, kao i svi vi, da svaka organizacija ili marksističko-lenjinistička partija treba sama odrediti vlastitu političku liniju i da se u to nemaju prava miješati druge partije. U Francuskoj mi ne možemo imati takvo raspoloženje jer nijedna evropska lista, pa kako malo značajna bila, neće biti za totalan prekid s EU, iako objektivno svi glasački listići identificirani, bijeli, poništeni, nevažeći itd. ipak će dati uvjerljivost jednom jedinom cilju do kojeg je stalo oligarsima: narodnom sudjelovanju.
Bien
entendu, nous ne nous permettons pas de critiquer les P.C.
d’Europe qui, pour des raisons politiques et historiques qui leur
sont propres, participeront à ces élections pourvu que ce soit bien
sur des bases radicalement euro-critiques, en militant à leur
manière pour les « quatre sorties ». En l’absence
(provisoire ou pas, là n’est pas la question) d’Internationale
communiste, nous pensons en effet comme vous tous que chaque
organisation ou parti marxiste-léniniste doit définir lui-même sa
ligne sans ingérence des autres partis. En France, nous ne pouvons
pas avoir d’état d’âme étant donné qu’aucune liste
européenne tant soit peu significative ne se prononcera pour la
rupture totale avec l’UE si bien qu’objectivement, tous les
votes, identifiés, blancs, nuls, etc., créditeront objectivement la
seule chose qui importe aux oligarques : la participation
populaire.
Nous mènerons
cette campagne à plusieurs niveaux : avec les moyens propres du
PRCF, qui a une riche expérience dans le maniement de la dialectique
du patriotisme populaire et de l’internationalisme prolétarien, de
l’unité d’action des communistes (nous apprenons avec joie que
des forces communistes encore présentes dans le PCF-PGE appelleront
au boycottage, ce qui ne peut qu’attiser les contradictions de
classe et organisationnelles au sein du parti euro »communiste »),
du rassemblement de tous les vrais républicains qui en France, se
réclament du programme progressiste « Les Jours heureux »,
rédigé en 1944 sous l’influence du PCF clandestin, et veulent
rompre avec l’UE.
Uvjereni smo da je to moguće na liniji sukoba većinskih klasa, što će rezultirati izlaskom Francuske iz EU (a to će odmah dovesti do eksplozije „tamnice naroda“ i njezine monete i izazvat će internacionalni klasni sukob). Uvjereni smo da će sve napredne snage, koje još nisu pristalice diktature proletarijata, biti prisiljene, kad dođe čas, da konkretno izaberu između nezavisnosti Francuske koja se odlučila za međunarodnu suradnju na ravnopravnoj nozi, te vlasti i moći buržoaskih klasa. Treba li kazati da taj izlazak iz EU „na lijeva vrata“ nema ništa zajedničkog s lažnim kritikama koje joj upućuju fašisti iz Nacionalnog fronta gđe. Le Pen, u sve otvorenijem savezu s pjevačima iz UMP-a koji su orijentirani za Maastricht.
Nous sommes
persuadés qu’il est possible, dans le fil de l’affrontement de
classes majeur qui résulterait de la sortie de la France de l’UE
(qui ferait aussitôt exploser la « prison des peuples »
et sa monnaie en provoquant des affrontements de classes
internationaux), que des progressistes qui ne sont pas d’emblée
acquis à la dictature du prolétariat devront concrètement choisir
le moment venu entre l’indépendance de la France, assortie de
coopérations internationales sur un pied d’égalité, et le
pouvoir de classe de la bourgeoisie. Faut-il le dire, cette sortie de
l’UE par « la porte à gauche » n’aurait rien de
commun avec la pseudo-critique de développe le fascisant F.N. de Mme
Le Pen, en alliance de plus en plus ouverte avec les ténors de l’UMP
pro-Maastricht.
U ovom času kad reformistički sindikati imaju hegemonističku ulogu u radničkom pokretu i kad ne predlažu ništa ozbiljno, kako bi se suprotstavili mjerama Hollandea – MEDEF-a, jako je važno da istinski komunisti i njihovi saveznicu jasno pokažu prstom i da to učine kampanjom koja će imati inicijativu i koja će ciljati na smetanje i prekidanje veza s glavnim štabom neprijatelja: udarit će po glavnom štabu MEDEFA, koji je ultraevropski, i po glavnim štabovima partija koje su za Maastrichtski ugovor (UMP, Zeleni, partije centra, Socijalistička partija) i na skupinu „mornarski-plavu“ koja ne miruje i kojom upravljaju Le Pen, Copé, Fillon, itd. Jer nije moguće pobijediti, čak nije moguće pružiti otpor, dok se nije identificirao ni nanišanio neprijatelj, i to ne samo u teoriji, nego i u praksi.
A l’heure actuelle, alors que les syndicats réformistes sont hégémoniques dans le mouvement ouvrier et qu’ils ne proposent rien de sérieux pour combattre les mesures de Hollande-MEDEF, il importe que les vrais communistes et leurs alliés montrent clairement du doigt, par une campagne incisive, ciblée, dérangeante, coupante, où est l’état-major de l’ennemi : dans l’état-major ultra-européiste du MEDEF, dans les états-majors des partis maastrichtiens (UMP, Verts, Centre, PS) et dans le rassemblement « bleu marine » en gestation autour des Le Pen, Copé, Fillon, etc. Car on ne peut pas vaincre, on ne peut même pas résister tant qu’on n’a pas identifié et ciblé l’ennemi, non seulement en théorie, mais dans la pratique.
Mi se ne pozivamo ni na vaše „crveno“, ni na vaše „bijelo“ iako su takvi bilteni oznaka razlika u odnosu na EU, pa čak ako se mora i voditi bratski dijalog sa radnicima koji se na taj način izražavaju, ti glasovi pokazuju razliku prema listi za koju se natječe, a oni ne dovode u pitanje same izbore niti „samo postojanje izvjesne institucije“ (Lenjin), postojanje Evrope krupnog kapitala. S druge strane stoji da PRCF nema ništa zajedničko s „gošizmom“ (ljevičarstvom), s neomaoizmom, ni s anarhizmom, koji stalno izabiru apstiniranje i sakrivaju se ispod lozinke „izbori – zamka za blesane“. Na primjer, u času kad „francuska“ oligarhija želi „landizirati“ (lander kao u Njemačkoj) nacionalni teritorij po modelu Savezne republike Njemačke, s jakim stranim etničkim konotacijama koje su nasljeđe Francuske revolucije u onome što je ona najbolje dala, mi vas pozivano na sudjelovanje na municipalnim izborima i da putem njih branite „općine“ i „departmane“, one iz 1789.-1795. koje vlast monopola želi razbiti kako bi ih nadomjestila „prekograničnim euro-regijama“ i „euro-metropolama“, na taj način još više udaljujući lokalnu vlast od utjecaja masa. U tom slučaju, mi pozivamo bilo na otvoreno komunističke i republikanske liste, ili pozivamo da se glasa bijelo ili crveno, ukoliko takve liste ne postoje. Bojkot nije dakle ništa drugo nego što je i po Lenjinu: stav svugdje primjenjiv, vrsta „paspartua“ koji se dopada gošistima, a oni su tobožnji revolucionari.
Nous
n’appelons ni au vote « rouge » ni au vote « blanc ».
Même si de tels bulletins sont une marque de défiance envers l’UE,
même s’il faut évidemment dialoguer fraternellement avec les
travailleurs qui s’exprimeraient de cette manière, ces votes
marquent une défiance envers les listes en lice, elles ne remettent
pas en cause l’élection, ni « l’existence même d’une
institution donnée » (Lénine), l’Europe du grand capital.
Au demeurant, le PRCF n’a rien de commun avec le gauchisme, le
néo-maoïsme et l’anarchisme, qui choisissent en permanence
l’abstention et se réfugient derrière le mot d’ordre
« élections piège à cons ». Par exemple, à l’heure
où l’oligarchie « française » veut « länderiser »
le territoire national sur le modèle de la RFA, avec de fortes
connotations ethniques étrangères à l’héritage de la Révolution
française en ce qu’elle eut de meilleur, nous appelons à
participer aux élections municipales et à travers elles, à
défendre les « communes » et les « départements »,
ce legs de 1789-95, que veut casser le pouvoir des monopoles pour
installer des « euro-régions transfrontalières » et des
« euro-métropoles » éloignant encore plus le pouvoir
local de l’influence des masses. Dans ces conditions, soit nous
appelons à voter pour des listes franchement communistes et
républicaines, soit nous invitons à voter blanc ou rouge en
l’absence de telles listes. Le boycottage n’est donc en rien, pas
plus que pour Lénine, une position « passe-partout »
comme celles qu’affectionne le gauchisme pseudo-révolutionnaire.
Naravno, mi vam stojimo na raspolaganju za sva moguća dodatna objašnjenja koja uvijek daje i naš mjesečni list „Initiative communiste“ ( „Komunistička inicijativa“) i naša teorijska revija „EtincelleS“ (Iskre) kao i naš nacionalni site: www.initiative-communiste.fr/
Bien
entendu, nous
restons à votre disposition pour tout éclaircissement
supplémentaire, que ne manquera pas de donner notre mensuel,
« Initiative communiste », notre revue théorique «
ÉtincelleS » et notre site national www.initiative-communiste.fr
Pour terminer, nous ne surestimons pas la
divergence que recouvre le différend entre
les organisations communistes qui boycotteront et celles qui
présenteront une liste radicalement euro-critique. D’une part il
n’est pas sûr qu’il s’agisse d’une divergence puisque nous
luttons dans des conditions nationales très différentes. D’autre
part, il s’agit d’une divergence tactique, sur le « comment
procéder », et non d’une divergence stratégique sur le
« que faire ? » ou idéologique vers le « où
aller, ».
Za međunarodnu komisiju PRCF,
Pierre Pranchère, predsjednik međunarodne komisije PRC Francuske,
i
Georges Gastaud, nacionalni sekretar
Très
fraternellement,
Pour la commission internationale du PRCF
Pierre Pranchère, président de la commission internationale du PRCF
Georges Gastaud (secrétaire national)
Pour la commission internationale du PRCF
Pierre Pranchère, président de la commission internationale du PRCF
Georges Gastaud (secrétaire national)
Izvor : http://www.srp.hr/prcf-o-bojkotu-izbora-za-eu-parlament/
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